Pressenti comme le candidat du pouvoir, l’homme a subi en cours de route des attaques qui ont été interprétées comme un lâchage en haut lieu, d’autant plus qu’elles avaient coïncidé avec le tapage fait autour de Azzedine Mihoubi, présenté comme le nouveau préféré des décideurs.
Jusqu’à la fermeture des bureaux de vote, jeudi à 19 heures, beaucoup étaient convaincus que le successeur d’Ouyahia à la tête du RND sera aussi celui de Bouteflika à la tête de l’État. Le soutien que lui a apporté le FLN à la dernière minute ne laissait pas de place au doute.
Mais la certitude s’est progressivement dissipée au soir de l’élection à mesure qu’arrivaient des quatre coins du pays les premières tendances jusqu’à ce que le président de l’autorité électorale confirme officiellement la victoire de l’ancien Premier ministre de Bouteflika, dès le premier tour et avec une avance confortable.
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